Commentaire de l'auteure, Miriam Blaylock

"J'ai choisi de servir une veine sadomasochiste pure et dure, cette fois-ci; en complète contradiction avec la légèreté paillarde de Sans-Nichon et du Petit Chaperon Vert. [...] j'ai délibérément voulu précipiter le lecteur dans un profond malaise - en écho au malaise ressenti par la Signorina à l'approche d'un climax qu'elle pressent de toute son âme et de tout son corps, sans parvenir à le formuler, ni même à en esquisser de vagues contours. L'incertitude, en ces matières, est bien l'une des pires tortures que l'on puisse endurer.

Sur le blog Le Monde enchanté de mes lectures

"L'auteur a su garder un style très soft pour certains actes que je qualifierais de cruels (sexuellement parlant). Les illustrations de Denis sont également bien à leur place dans cet ouvrage , je les ai trouvées belles et bien faites , en rapport avec le texte tout simplement , mais loin d'être vulgaire comme nous pourrions l'imaginer."

Dans la bauge littéraire

"Il y a de ces textes, comme celui de Myriam Blaylock, qui dérangent. [...] Le moins qu’on puisse dire, c’est que Myriam Blaylock n’a pas peur de la transgression, et elle le montre dès la table des matières du texte en question qui arbore fièrement, et pas moins que trois fois, le mot viol. [...] Il est toujours extrêmement difficile de conjuguer sexualité et violence."

Sur le blog de Julie Derussy

"Si je connaissais déjà les superbes aquarelles de Denis Verlaine, j’ai découvert en lisant Venise for ever une auteure de talent, Myriam Blaylock. [...] Ce récit sensuel, remarquablement écrit et illustré, nous entraîne dans les méandres de Venise et les désordres du corps. Notre héroïne subit souvent des assauts qu’elle n’est pas toujours sûre de désirer : le thème du viol, très présent, peut choquer. Elle accepte pourtant d’aller toujours plus loin, poussée non seulement par son amour et sa curiosité, mais aussi par son goût de la volupté. La fin, que je vous laisse découvrir, est très belle."

Sur le blog Mickaéline et ses livres

"Les épreuves s'annoncent toutes plus cruelles les unes que les autres, et pourtant... [...] Dans un style limpide, et pas forcément ni très cru, ni très vulgaire, l'auteure arrive à nous faire ressentir l'angoisse de son personnage Mme Renard, ce n'est pas une Venise, de fête et de rêve que nous offre l'auteure, mais une Venise, aux mœurs bien étranges. [...] Une nouvelle bien sympathique qui entretient un certain mystère angoissant. Une fin originale que l'on ne voit pas venir. Une Venise qui sort des clichés."

Sur le blog Viou et ses drôles de livres

"L'histoire de départ ressemble un peu à un thriller et enchaîne sur les mésaventures de Mlle Renard . Le récit est parsemé d'illustrations subjectives qui renforcent l'ambiance troublante du roman."

Sur le blog de Jean Zaganiaris

"La nouvelle de Miriam Blaylock est incontestablement bien écrite et emmène le lecteur dans une sombre intrigue de domination, en prenant soin de livrer aux lecteurs une description précise des lieux vénitiens et des différentes scènes de plaisirs traversées par l’héroïne du récit. [...] Mademoiselle Renard est à Venise pour être la proie de libertins lubriques et brutaux, proches des personnages du marquis de Sade."